En 2014, on m’a posé une question :
Boris, j’aimerais créer un tableau croisé dynamique mais à partir de deux tables.
La seule réponse que j’ai pu donner ce jour-là a été : c’est compliqué.
A l’époque, je commençais à peine à être connu dans mon entourage comme le gars qui fait de l’Excel.
Mais je m’étais déjà posé la même question.
J’avais entendu parler de DAX, pourtant je ne savais pas encore qu’il s’agissait exactement de ce que je cherchais.
Le langage DAX a été créé spécifiquement pour travailler sur des modèles de données, grâce à l’utilisation de formules et d’expressions.
DAX (Data Analysis Expression) est utilisé dans plusieurs produits Microsoft tels que Microsoft Power BI, Microsoft Analysis Services et Microsoft Power Pivot pour Excel.
DAX, un langage pour travailler dans un contexte relationnel
Avant d’entrer dans les arcanes et les formules de ce langage spécifique, il est important de comprendre son but : manipuler des données, de manière dynamique, dans un contexte relationnel.
Contrairement aux formules d’Excel, le langage DAX n’interagit pas aux niveaux de cellules mais dans un contexte de modèle de données relationnel entier.
Un langage, deux types de calculs
Les Colonnes calculées
Les colonnes calculées sont créées dans le modèle de données.
Elles sont calculées ligne par ligne au niveau d’une colonne et sont stockées dans le modèle de données. Elles font ainsi partie intégrante de la table dans laquelle elle réside.
Les mesures
Les mesures, comme leur nom l’indique, sont des agrégations de données (Somme, moyenne, écart-type etc.…)
Les mesures s’exécutent “à la volée” et ne sont donc pas stockées avec le modèle de données. Étant donné que les mesures sont calculées au moment de la requête, elle n’alourdissent pas le modèle de données.
Si vous travaillez sur de gros fichiers ou bien avec plusieurs tables, dans Excel ou Power BI, ce langage vous évitera peut-être quelques migraines :
Une réflexion sur « Ma formation au langage DAX pour Excel et Power BI »